Die Orientierung an der Idee der Subsumtion hat als erste Erläuterung des Problems des transzendentalen Schematismus ihr gewisses Recht. Dann darf aber Kant ihr auch schon eine Vorzeichnung auf die mögliche Lösung des Problems entnehmen und die Idee des transzendentalen Schematismus von der Subsumtion her vorläufig kennzeichnen. Wenn der reine Verstandesbegriff mit den Erscheinungen völlig ungleichartig ist, sie aber doch bestimmen soll, dann muß es ein Vermittelndes geben, das die Ungleichartigkeit überbrückt. „Diese vermittelnde Vorstellung muß rein (ohne alles Empirische) und doch einerseits intellektuell, andererseits sinnlich sein. Eine solche ist das transzendentale Schema. 156A 138, B 177. „Daher wird eine Anwendung der Kategorie auf Erscheinungen möglich sein, vermittelst der transzendentalen Zeitbestimmung, welche, als das Schema der Verstandesbegriffe, die Subsumtion der letzteren unter die erste vermittelt. 157A 139, B 178.

So zeigt sich gerade an der nächsten und äußeren Gestalt des Schematismusproblems als Subsumtionsfrage die innerste Bedeutung des transzendentalen Schematismus. Es besteht nicht die geringste Veranlassung, über eine Uneinheitlichkeit und Verworrenheit des Schematismuskapitels immer wieder Klage zu führen. Wenn etwas in der Kritik der reinen Vernunft aufs schärfste durchgegliedert und in jedem Wort abgemessen ist, dann gilt das von diesem Kernstück des ganzen Werkes. Seiner Bedeutung wegen sei die Gliederung ausdrücklich kenntlich gemacht:

1- Die Einführung des Schematismusproblems am Leitfaden der überlieferten Idee der Subsumtion (A 157, B 176—A 140, B 179: „Das Schema ist an sich selbst…”).
2- Die vorbereitende Analyse der Schemastruktur überhaupt und der Schematismus der empirischen und mathematischen Begriffe (bis A 142, B 181: „Dagegen ist das Schema eines reinen Verstandesbegriffes ...”).
3- Die Analyse des transzendentalen Schemas überhaupt (bis A 142, B 182: „Das reine Bild aller Größen …”).
4- Die Interpretation der einzelnen transzendentalen Schemata am Leitfaden der Kategorientafel (bis A 145, B 184: „Man sieht nun aus allem diesem …”).
5- Die Kennzeichnung der vier Klassen der Kategorien im Hinblick auf die entsprechenden vier Möglichkeiten einer reinen Bildbarkeit der Zeit (bis A 154, B 186: „Hieraus erhellt nun …”).
6- Die Bestimmung des transzendentalen Schematismus als der „wahren und einzigen Bedingung” der Transzendenz (bis A 146, B 185: „Es fällt aber doch auch in die Augen …”).
7- Die kritische Anwendung der durch den Schematismus begründeten Wesensbestimmung der Kategorien (bis zum Schluß des Abschnittes).

Das Schematismuskapitel ist nicht „verwirrt”, sondern unvergleichlich durchsichtig gebaut. Das Schematismuskapitel ist nicht „verwirrend”, sondern führt mit einer unerhörten Sicherheit in den Kern der ganzen Problematik der Kritik der reinen Vernunft. Das alles wird freilich nur sichtbar, wenn die Endlichkeit der Transzendenz als Grund der inneren Möglichkeit, u. d. h. hier einer Notwendigkeit, der Metaphysik begriffen ist, so daß die Interpretation auf diesem Grunde Fuß fassen kann.

Aber freilich, Kant schreibt noch in seinen letzten Jahren (1797): „Überhaupt ist der Schematismus einer der schwierigsten Punkte. Selbst Hr. Beck kann sich nicht darein finden. — Ich halte dies Capitel für eines der wichtigsten” 158Kants handschriftlicher Nachlaß a. a. O. Bd. V, Nr. 6359..

Kant est cependant justifié en une certaine mesure de s’appuyer sur l’idée de la subsomption pour fournir une première explication du problème du schématisme transcendantal. Dès lors, il lui est également permis d’emprunter à cette idée une indication sur la solution possible du problème, et de caractériser provisoirement l’idée du schématisme transcendantal à partir de la subsomption. Si le concept pur de l’entendement est complètement hétérogène aux phénomènes, tout en les déterminant, il doit y avoir un médiateur qui surmonte cette hétérogénéité. « Cette représentation intermédiaire doit être pure (sans aucun élément empirique) et cependant il faut qu’elle soit, d’un côté, intellectuelle, et, de l’autre, sensible. Tel est le schème transcendantal 1 A 138, B 177 (trad, cit., p. 176). . » « Une application de la catégorie aux phénomènes sera donc possible au moyen de la détermination transcendantale du temps, et cette détermination, comme schème des concepts de l’entendement, sert à opérer la subsomption sous la catégorie 2 A 139, B 178 (trad. cit., p. 176). . »

Ainsi, la forme immédiate et extérieure du problème du schématisme, considéré comme problème de la subsomption, manifeste-t-elle déjà la signification intrinsèque du schématisme transcendantal. Il n’y a pas la moindre raison d’incriminer sans cesse l’incohérence et la confusion prétendues du chapitre du schématisme. Si, dans la Critique de la Raison pure, il est un passage pesé mot à mot et rigoureusement construit, c’est assurément ce morceau central de l’œuvre. En raison de son importance, nous allons reproduire explicitement cette construction :

1- L’introduction du problème du schématisme en référence à l’idée traditionnelle de subsomption (A 137, B 176; A 140, B 179 : « Le schème n’est toujours par lui-même que… » trad. cit., p. 175-177).
2- L’analyse préliminaire de la structure du schème en général et du schématisme des concepts empiriques et mathématiques (jusqu’à A 142, B 181; trad. cit., p. 178 : « Au contraire, le schème d’un concept pur de l’entendement est… »).
3- L’analyse du schème transcendantal en général (jusqu’à A 142, B 182; trad. cit., p. 178 : « L’image pure de toutes les grandeurs… »).
4- L’interprétation des schèmes transcendantaux particuliers en référence à la table des catégories (jusqu’à A 145, B 184; trad. cit., p. 180 : « On voit donc par tout cela… »).
5- La présentation des quatre classes de catégories relativement aux quatre possibilités correspondantes de la formation [Bildbarkeit] pure du temps (jusqu’à A 145, B 185; trad. cit., p. 180 : « D’où il résulte clairement… »).
6- La détermination du schématisme transcendantal comme condition « vraie et unique » de la transcendance (jusqu’à A 146, B 185; trad. cit., p. 181 : « Il saute, cependant, aussi aux yeux… »).
7- L’application critique de la définition de l’essence des catégories, définition fondée sur le schématisme (jusqu’à la fin du chapitre).

Loin d’être « confus », le chapitre du schématisme est d’une construction parfaitement claire. Il n’est pas non plus « générateur de confusion » mais conduit avec une rigueur parfaite au centre de toute la problématique de la Critique de la Raison pure. Tout ceci ne devient cependant évident que si l’on comprend la finitude de la transcendance comme le fondement de la possibilité intrinsèque, c’est-à-dire de la nécessité, de la métaphysique. Il faut que l’interprétation s’appuie sur ce fondement.

Cependant, Kant devait encore écrire dans ses dernières années (1797) : « Le schématisme est au fond un des points les plus difficiles. Même M. Beck n’arrive pas à le pénétrer entièrement. Je tiens ce chapitre pour un des plus importants 1 Œuvres posthumes manuscrites de Kant, op. cit., vol. V, n° 6359. . »

To a certain extent, however, Kant is justified in relying on the idea of subsumption to furnish a preliminary explication of the transcendental schematism. Consequently, Kant may also be permitted to derive from this idea an indication as to the possible solution of the problem and to provide a provisional characterization of the idea of transcendental schematism [in terms of subsumption]. If the pure concept of the understanding is completely heterogeneous with the phenomena but still determines the latter, then there must be a mediating agency which surmounts this heterogeneity. “This mediative representation must be pure, i.e., void of all empirical content, and yet at the same time, while it must in one respect be intellectual, it must in another be sensible. Such a representation is the transcendental schema.”140 A 138, B 177, NKS, p. 181. Thus, an application of the category to appearances becomes possible by means of the transcendental determination of time, which, as the schema of the concepts of the understanding, mediates the subsumption of the appearances under the category.”141 A 139, B 178, NKS, p. 181.

Thus, even the most immediate and superficial form of the problem of schematism, i.e., when it is considered as a problem of subsumption, reveals the innermost significance of the transcendental schematism. There is not the slightest reason to complain unceasingly about the alleged incoherence and confusion of the chapter on schematism. If, in the Critique of Pure Reason, there is one passage weighed word by word and rigorously organized, it is certainly this part of the whole work. Because of its importance, this organization is reproduced explicitly below:

1) The introduction to the problem of schematism under the guidance of the traditional idea of subsumption (A 137, B 176; A 140, B 179; NKS, pp. 180-182: “The schema in itself is . . .”).
2) The preliminary analysis of the structure of the schema in general and the schematism of the empirical and mathematical concepts (to A 142, B 161, NKS, p. 180: “On the other hand, the schema of a pure concept of the understanding . . .”).
3) The analysis of the transcendental schema in general (to A 142, B 182, NKS, p. 183: “The pure image of all magnitudes . . .”).
4) The interpretation of the particular transcendental schemata under the guidance of the table of categories (to A 145, B 184, NKS, p. 185: “We thus find that the schema of each category . . .”).
5) The characterization of the four classes of categories relative to the corresponding four possibilities of the pure formation [Bildbarkeit] of time (to A 145, B 184, NKS, p. 119: “It is evident therefore . . .”).
6) The definition of transcendental schematism as the “true and only condition” of transcendence (to A 146, B 185, NKS, p. 119: “But it is also evident . . .”).
7) The critical application of the definition of the essence of the categories, a definition based on the idea of schematism (to the end of the chapter).

Far from being “confused,” the chapter on schematism is perfectly clear in its construction. It does not “generate confusion” but with a wonderful certainty leads to the heart of the whole problematic of the Critique of Pure Reason. This only becomes evident, however, when the finitude of transcendence is comprehended as the ground of the intrinsic possibility (i.e., of the necessity) of metaphysics so that the interpretation can be established on this basis.

To be sure, however, Kant wrote in his last years (1797): “In general, schematism is one of the most difficult points. Even Herr Beck cannot find his way about therein. —I hold this chapter to be one of the most important.”142 Kant’s Posthumous Works in Manuscript Form, op. cit., Vol. V, No. 6359.